
Vous voyez la banane qu’à cette voiture ? Mais si, regardez ! La calandre, les petits phares…
Et bien glissez-vous derrière son volant et vous allez vite voir cette banane migrer sur votre faciès. Cette voiture une séance de sport pour vos zygomatiques.
Crédit photo : @maximebelluco
Le mois de mai est probablement un de mes préférés. Le printemps est là, les oiseaux chantent, le ciel est bleu, les températures sont douces…
Bref, toutes les conditions sont réunies pour tester une icône du monde des Roadster, la Mazda MX-5. Trente ans que la recette est la même : un roadster deux places au poids plume avec un moteur nerveux et en propulsion.
Trente ans que ça marche : plus d’un million d’exemplaires de cet adorable missile à petit budget auront trouvé preneur.
Le modèle qui passe entre mes mains est une troisième génération (NC, pour les intimes) de 2008. Elle arbore fièrement la peinture Cherry Black normalement réservée à la série limitée Kyudo.
Sous le capot, on retrouve un (indestructible) quatre cylindres atmosphérique 1.8 de 128 chevaux et une boîte manuelle à 5 rapports. Confortablement installés dans des sièges semi-baquets en cuir noir, on sent tout de suite que cette voiture n’est pas faite que pour magasiner le dimanche : le volant au diamètre parfait, les pédales rapprochées, le petit levier de vitesses (au débattement ridicule) et les 5 cadrans du « cockpit » mettent directement dans l’ambiance.

Crédit photo : @maximebelluco
Côté nature, le printemps est synonyme du retour des parfums de la nature, des arbres en fleur… Du coup je file essayer la mimix’ dans son environnement favori : les petites routes.
Bienvenue sur la route du Col de Rousset : en partant de Romeyer, ce sont 20 kilomètres à travers forêts ; champs et montagne qui vous guident à un panorama magnifique. Entre les épingles, les virages et les lignes droites, le petit cabriolet va être mis à l’épreuve.
Je m’élance donc cheveux au vent (ce serait un crime de rouler avec la capote…) à l’assaut du col.

Crédit photo : @maximebelluco
Les premiers tours de roue sur les petites routes campagnardes vous donnent tout de suite le ton : la boîte courte autorise des relances franches et vigoureuses, tandis que le châssis rivé au sol permet de franchir des virages à des allures peu recommandables. On en veut rapidement plus.
Une fois la forêt atteinte, je profite de la mélodie des quatre cylindres. Rauque sans être irritant, il chantonne beaucoup en haut du compte tours.

Crédit photo : Un Anglais en Diois
Je ralentis pour (re)découvrir le charme du village de Chamaloc.
Maniable, agile, précise, il est facile de se faufiler dans les rues étroites pour s’arrêter admirer (et s’abreuver) auprès d’une petite fontaine-source venant du Glandasse. Cela dit en passant, je me rends compte que la MX-5 est assez confortable pour une utilisation quotidienne.
Dès la sortie du village, je rencontre la première épingle. Rétrogradage en seconde, l’avant du véhicule se place sans problème grâce à une direction hyper communicative. À peine sorti de l’épingle, je remets plein gaz. Le châssis est rivé au sol et le moteur se lâche jusqu’à 7.000 tours. On se prend rapidement au jeu d’enchainer les rapports pour foncer sur l’épingle suivante.

Crédit photo : Un Anglais en Diois
Le paysage est magnifique, les conifères défilent, les senteurs du printemps inondent l’habitacle et la voiture est extraordinaire.
Arrivé au sommet, je me gare face à la vallée avec le sentiment de dominer les montagnes. L’endroit est idéal pour un pique-nique…

Crédit photo : Un Anglais En Diois
Si j’ai encore votre attention, filez faire un tour sur le blog d’Un Anglais en Diois.
Si jamais l’envie d’une ballade vous prend, vous pourriez trouver de quoi vous régaler…
